Afrotyphlops chirioi TRAPE, 2019
We have no photos, try to find some by Google images search:
Higher Taxa | Typhlopidae (Afrotyphlopinae), Typhlopoidea, Serpentes, Squamata (snakes) |
Subspecies | |
Common Names | |
Synonym | Afrotyphlops chirioi TRAPE 2019 |
Distribution | Central African Republic Type locality: “Berbérati (04°15’N / 15°47’E) en République centrafricaine” |
Reproduction | oviparous (manual imputation, fide Zimin et al. 2022) |
Types | Holotype: MNHN-RA 2006.0536 (field number: 1471C) collected by Laurent Chirio on 29 Jan 1996. Paratype: MNHN-RA 2006.0537 (field number: 452) collected on 20 Nov1994 bei “Boali (04°47’N / 18°06’E) en République centrafricaine”by L. Chirio. |
Diagnosis | Diagnosis: Un Typhlopidé de petite taille caractérisé par la combinaison des caractères suivants: museau arrondi, yeux invisibles, oculaire très large et haute, rapport entre la longueur totale et la longueur de la queue compris entre 26 et 39, rapport entre la longueur totale et le diamètre du corps compris entre 27 et 34, de 24 à 26 rangs d’écailles autour du corps, de 325 à 344 écailles longitudinales, spécimens préservés incolores. Comparaison avec d’autres espèces: Le fort rétrécissement ventral de la rostrale, la forme arrondie et sans bord corné du museau et le grand développement de l’oculaire permettent de rattacher cette espèce au genre Afrotyphlops en excluant notamment l’ensemble des espèces des genres Rhinotyphlops Fitzinger, 1843 (sensu Roux-Estève 1974) ou Letheobia Cope, 1869, qui sont volontiers aveugles et dépourvues de pigmentation mais dont aucune ne présente un développement de l’oculaire aussi important et dont le museau est habituellement pointu et cornu (Roux-Estève 1974, Broadley & Wallach 2007a, Hedges et al. 2014). Les deux espèces de Letheobia les moins éloignées d’Afrotyphlops chirio sp. nov. pour le développement de l’oculaire, Letheobia wittei (Roux-Estève, 1974) et Letheobia stejnegeri (Loveridge, 1931), ont toutes les deux plus de 450 écailles longitudinales et une forme de museau bien différente. Dans le genre Afrotyphlops il n’existe qu’un très petit nombre d’espèces aveugles et une seule espèce parmi ces dernières est totalement dépourvue de pigmentation : Afrotyphlops zenkeri (Sternfeld, 1908) du Cameroun qui possède une oculaire beaucoup plus petite que celle d’Afrotyphlops chirioi sp. nov., seulement 18 rangs d’écailles transversales et moins de 300 écailles longitudinales (Roux-Estève 1974). L’espèce aveugle la moins éloignée morphologiquement d’Afrotyphlops chirioi sp. nov. est Afrotyphlops coecatus (Jan, 1864) d’Afrique de l’Ouest mais cette espèce ne possède que 18 à 20 rangs d’écailles transversales (Roux-Estève 1974). Afrotyphlops decorosus (Buchholz & Peters, 1875), qui est également aveugle et souvent peu pigmenté, possède un nombre d’écailles longitudinales bien supérieur à celui d’Afrotyphlops chirioi sp. nov. (460 - 542 au lieu de 325 - 344). Afrotyphlops leucostictus (Boulenger, 1898) et Afrotyphlops manni (Loveridge, 1941), outre des écailles partiellement pigmentées, ont l’aspect de la nasale, de la préoculaire et de l’oculaire très différents de chez Afrotyphlops chirioi sp. nov. Afrotyphlops schmidti (Laurent, 1956) des savanes du sud du bloc forestier congolais est oculé et fortement pigmenté dorsalement (Roux-Estève 1974, Broadley & Wallach 2009). |
Comment | |
Etymology | Named after Laurent Chirio for his important contributions on the herpetology of Africa and for the collection of thiis new species. |
References |
|
External links |