Boaedon littoralis TRAPE & MEDIANNIKOV, 2016
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Higher Taxa | Lamprophiidae, Colubroidea, Caenophidia, Alethinophidia, Serpentes, Squamata (snakes) |
Subspecies | |
Common Names | E: Coastal House Snake F: Boaedon côtier |
Synonym | Boaedon littoralis TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 |
Distribution | Coastal Congo (Brazzaville), S Gabon Type locality: Pointe-Noire (République Populaire du Congo) |
Reproduction | |
Types | Holotype: MNHN-RA 1964.0011 (by original designation), collected in September 1963 by Alfred Stauch, hydrobiologist at ORSTOM research institue; paratypes: 27 specimens: MNHN-RA 1987.1754 (formerly ORSTOM 479, collecté le 5 janvier 1983 sur le centre ORSTOM de Pointe-Noire (04°46’36"S, 11°51’19"E ; altitude 13 m) par le premier auteur (Fig. 30) ; MNHN-RA 1987.1037, précédemment ORSTOM 86, collecté le 10 juin 1981 près de Dimonika (04°13’S, 12°26’E, altitude 360 m) par le premier auteur ; 25 spécimens de Pointe-Noire et ses environs collectés entre septembre 1963 et février 1964 par Alfred Stauch : MNHN-RA 1964.0009-0010, MNHN-RA 1964.0015, 0017, 0020-0029, 0031-0034, 0036, 0038, 0040-0041, 0109-0111 |
Diagnosis | Diagnosis: Une espèce du complexe Boaedon fuliginosus / Boaedon lineatus caractérisée par la combinaison des caractères suivants : coloration dorsale après préservation brun-clair; présence constante d’une paire de lignes blanchâtres bien marquées de chaque côté de la tête; absence habituelle de lignes claires sur les flancs, celles-ci étroites, courtes et peu contrastées lorsqu’elles existent; présence de 25 à 31 rangs d’écailles dorsales (mâles : 25-29, femelles : 27-31); présence de 197 à 234 écailles ventrales (mâles: 197-211, femelles: 223-234) et de 52 à 71 écailles sous-caudales divisées (mâles: 61-71, femelles: 52-60). Comparisons: Les caractères méristiques montrent que Boaedon littoralis sp. nov. appartient au complexe B. fuliginosus / B. lineatus. Il diffère des espèces et sous-espèces actuellement connues dans le genre Boaedon par les caractères suivants : -- La présence de sous-caudales divisées chez B. littoralis sp. nov. permet de distinguer cette espèce de toutes celles qui possèdent des sous-caudales simples : c’est le cas de B. olivaceus, B. poensis et B. radfordi (Roux-Estève & Guibé 1964, Greenbaum et al. 2015). -- La présence de 25 à 31 rangs de dorsales chez B. littoralis sp. nov. permet de distinguer cette espèce de toutes celles qui en possèdent de 21 à 23 rangs : c’est le cas de B. virgatus, B. guttatus, B. geometricus, B. erlangeri et B. abyssinicus (Roux-Estève & Guibé 1964, Largen & Rasmussen 1993). -- La présence constante de lignes céphaliques très marquées chez B. littoralis sp. nov. permet de distinguer cette espèce de toutes celles qui n’en possèdent jamais ou de façon inconstante et peu marquée : c’est le cas de B. fuliginosus, B. subflavus sp. nov. et B. perisilvestris sp. nov. -- B. maculatus présente une écaillure céphalique et une coloration dorsale caractéristiques qui sont très différentes de celles de B. littoralis sp. nov. (Roux-Estève & Guibé 1964, Lanza 1978). -- B. arabicus possède de 220 à 226 ventrales chez les mâles et de 240 à 250 ventrales chez les femelles, ce qui est très supérieur à B. littoralis sp. nov. (Parker 1949, Hughes 1997). - B. lineatus, B. capensis, B. paralineatus sp. nov. et B. longilineatus sp. nov. présentent le plus souvent ou de façon constante une ligne claire bien marquée sur les flancs contrairement à B. littoralis sp. nov. Ces quatre espèces diffèrent aussi de B. littoralis sp. nov. par les caractères suivants : • B. longilineatus sp. nov. possède une coloration unique avec une ligne claire large, continue et très contrastée sur les côtés de la tête et du corps. Le nombre de sous-caudales chez les femelles est aussi nettement supérieur chez B. littoralis sp. nov. (Tableau I). -- B. paralineatus sp. nov. possède dans les deux sexes un nombre de ventrales et de rangs dorsaux très supérieur à celui de B. littoralis sp. nov. (Tableau I). -- B. lineatus possède dans les deux sexes un nombre de rangs dorsaux supérieur à celui de B. littoralis sp. nov. et davantage de ventrales chez les mâles (Tableau I). -- B. capensis d’Afrique australe est un complexe d’au moins cinq espèces cryptiques (Kelly et al. 2011, Bates et al. 2014) dont la répartition géographique et les principaux caractères morphologiques qui les séparent restent à préciser. Les syntypes de B. capensis du Cap de Bonne-Espérance et de Cafrérie sont des femelles qui présentent moins de ventrales (214-220) et de sous-caudales (46-51) que B. littoralis sp. nov. De même, dans la synonymie de B. fuliginosus et de B. lineatus, aucun taxon ne présente les caractéristiques de B. littoralis sp. nov. : -- B. mentalis présente une disposition particulière des mentonnières postérieures qui sont séparées des mentonnières antérieures par de petites écailles surnuméraires (Roux-Estève 1965). -- B. bedriagae possède un nombre plus élevé de sous-caudales, de 73 à 85 chez les mâles et de 67 à 70 chez les femelles (Roux-Estève & Guibé 1964). -- B. quadrivittatum des Îles de Los en Guinée, B. lineatus plutonis de Guinée, et B. quadrilineatum Bissao sont clairement synonymes de B. lineatus dont ils partagent tous les grands traits de coloration, les caractères méristiques et la région géographique d’origine. -- B. lineatus angolensis, que Bocage (1895) distingue des populations de la zone littorale d’Angola (attribuées à la sous-espèce nominative) en raison de sa coloration noirâtre ou grisâtre et de l’étroitesse des lignes céphaliques, provient des hauts-plateaux d’Angola. Dans cette région d’Angola, le nombre de rangs de dorsales varie de 25 à 27 et celui de ventrales de 190 à 203 chez les mâles et de 212 à 222 chez les femelles (Laurent 1964), ce qui est plus faible que chez B. littoralis sp. nov. dont la coloration dorsale est plus claire. -- Alopecion variegatum et B. lineatus lineolata du littoral sud de l’Angola sont caractérisés par le contact avec l’œil de la loréale et de trois supralabiales, ainsi que par la présence d’un dessin dorsal de mailles jaunes. -- B. quadrilineatum variegatum du Mozambique, nomen nudum, appartient au complexe B. capensis (Wallach et al. 2014). -- B. bipraeocularis de Tanzanie possède seulement 23 rangs d’écailles dorsales et 192 ventrales. Il ne présente pas de lignes claires sur les flancs. -- Lycodon unicolor des côtes de Guinée partage toutes les caractéristiques des populations de B. fuliginosus d’Afrique occidentale. |
Comment | Distribution: see map in TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 (Annexe I). |
Etymology | Le nom de cette espèce évoque l’étroite bande de savane bordant l’Océan Atlantique où cette espèce est distribuée au Congo, au Gabon et certainement aussi au Cabinda (Angola). |
References |
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External links |