Boaedon longilineatus TRAPE & MEDIANNIKOV, 2016
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Higher Taxa | Lamprophiidae, Colubroidea, Caenophidia, Alethinophidia, Serpentes, Squamata (snakes) |
Subspecies | |
Common Names | E: Long-lined House Snake F: Boaedon à longues lignes |
Synonym | Boaedon longilineatus TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 |
Distribution | S Chad, N Cameroon Type locality: Fieng-bac (09°51’01"N, 15°04’38"E ; altitude 326 m) près de Fianga (Tchad, région du Mayo-Kebbi Est) |
Reproduction | |
Types | Holotype: MNHN-RA-2015.0093 (by original designation) (formerly IRD 2521.N), collected 18 November 2015. Paratypes: Quatre spécimens de notre collection, tous du Tchad : MNHN-RA-2015.0094, précédemment IRD 2553.N, même provenance et collecteur que l’holotype, collecté le 20 novembre 2015 ; MNHN-RA-2015.0095, précédemment IRD 2558.N, collecté le même jour par un habitant de Zamagouin (09°32’00"N, 14°57’50"E ; altitude 366 m) ; IRD 2626.N et 2627.N, collectés entre le 22 et 30 mai 2015 par des habitants du village de Goulmounbass (10°19’10"N, 15°19’51"E, altitude 326 m) sur le Logone près de Bongor. Quatre spécimens de la collection du MNHN, l’un du Cameroun : 1988.2109 de Garoua, et trois du Tchad : 1904.181 et 1904.181A, collectés dans la région du Chari lors de la mission Chevalier – Decorse et 1965.395 collecté dans le Mayo-Kebbi par Sœur Roussel (Tchad). |
Diagnosis | Diagnosis: Une espèce du complexe Boaedon fuliginosus / Boaedon lineatus caractérisée par la combinaison des caractères suivants : présence constante d’une épaisse ligne jaunâtre à jaune-orangé de chaque côté de la tête, cette ligne partant de la rostrale, puis traversant successivement l’internasale, la préfrontale, la préoculaire, la supraoculaire, la postoculaire supérieure -dont elle recouvre la presque totalité de la surface-, la pariétale, la temporale antérieure, la temporale postérieure supérieure et continuant ensuite sans interruption sur l’arrière de la tête et sur le côté du corps; labiales supérieures en majeure partie blanchâtres ou traversées par une ligne blanche; coloration dorsale brunâtre avec présence d’une bande longitudinale jaune-orangé large de deux écailles et recouvrant les sixième et septième rangées d’écailles dorsales; présence de 25 à 29 rangs d’écailles dorsales, de 211 à 233 écailles ventrales (mâles: 211-214, femelles: 226-233) et de 42 à 63 écailles sous-caudales divisées (mâles: 54-63, femelles: 42-49). Comparisons: Les caractères méristiques et les données moléculaires montrent que Boaedon longilineatus sp. nov. appartient au complexe B. fuliginosus / B. lineatus. Il diffère des espèces et sous-espèces actuellement connues dans le genre Boaedon par les caractères suivants : - La présence de sous-caudales divisées chez B. longilineatus sp. nov. permet de distinguer cette espèce de toutes celles qui possèdent des sous-caudales simples : c’est le cas de B. olivaceus, B. poensis et B. radfordi (Roux-Estève & Guibé 1964, Greenbaum et al. 2015). - La présence de 27 à 29 rangs de dorsales chez B. longilineatus sp. nov. permet de distinguer cette espèce de toutes celles qui en possèdent de 21 à 23 rangs : c’est le cas de B. virgatus, B. guttatus, B. geometricus, B. erlangeri et B. abyssinicus (Roux-Estève & Guibé 1964, Largen & Rasmussen 1993). - La présence d’une ligne latérale claire très large et en continuité avec la ligne céphalique chez B. longilineatus sp. nov. permet de distinguer cette espèce de toutes celles qui n’en possèdent pas : c’est le cas de B. fuliginosus, B. subflavus sp. nov. et B. perisilvestris sp. nov. - B. maculatus présente une écaillure céphalique et une coloration dorsale caractéristiques qui sont très différentes de celles de B. longilineatus sp. nov. (Roux-Estève & Guibé 1964, Lanza 1978). - B. arabicus possède de 220 à 226 ventrales chez les mâles et de 240 à 250 ventrales chez les femelles, ce qui est très supérieur à B. longilineatus sp. nov. (Parker 1949, Hughes 1997). - B. lineatus, B. paralineatus sp. nov. et certaines espèces non décrites du complexe B. capensis présentent souvent une ligne claire sur les flancs. Cependant, elles n’ont pas les lignes claires larges et sans discontinuité depuis le museau jusqu’aux flancs typiques de B. longilineatus sp. nov. et l’analyse moléculaire confirme qu’il s’agit d’espèces différentes. Par ailleurs, alors que B. longilineatus sp. nov. et B. paralineatus sp. nov. sont tous deux rencontrés dans le sud-est du Tchad, leurs nombres de dorsales, de ventrales et de sous- caudales dans les deux sexes ne présentent aucun recouvrement. De même, dans la synonymie de B. fuliginosus et de B. lineatus, aucun taxon ne présente les caractéristiques de B. longilineatus sp. nov. : - B. mentalis présente une disposition particulière des mentonnières postérieures qui sont séparées des mentonnières antérieures par de petites écailles surnuméraires (Roux- Estève & Guibé 1964). - B. bedriagae possède un nombre plus élevé de sous-caudales, de 73 à 85 chez les mâles et de 67 à 70 chez les femelles (Roux-Estève & Guibé 1964). - B. quadrivittatum des Îles de Los en Guinée, B. lineatus plutonis de Guinée, et B. quadrilineatum Bissao sont clairement synonymes de B. lineatus dont ils partagent tous les grands traits de coloration, les caractères méristiques et la région géographique d’origine. - B. lineatus angolensis provient d’une région d’Angola où le nombre de ventrales varie de 190 à 203 chez les mâles et de 212 à 222 chez les femelles (Laurent 1964), ce qui est nettement plus faible que chez B. longilineatus sp. nov. - Alopecion variegatum et B. lineatus lineolata du littoral sud de l’Angola sont caractérisés par le contact avec l’œil de la loréale et de trois supralabiales, ainsi que par la présence d’un dessin dorsal de mailles jaunes. - B. quadrilineatum variegatum du Mozambique, nomen nudum, appartient au complexe B. capensis (Wallach et al. 2014). - B. bipraeocularis de Tanzanie possède seulement 23 rangs d’écailles dorsales et 192 ventrales. Il ne présente pas de lignes claires sur les flancs. - Lycodon unicolor des côtes de Guinée partage toutes les caractéristiques des populations de B. fuliginosus d’Afrique occidentale. |
Comment | Distribution: see map in TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 (Annexe I). |
Etymology | Le nom de cette espèce évoque l’aspect caractéristique de la ligne jaune-orangé qui part de la rostrale et se prolonge sans interruption au niveau du cou jusque sur les flancs de l’animal. |
References |
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External links |