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Myriopholis occipitalis TRAPE & CHIRIO, 2019

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Higher TaxaLeptotyphlopidae, Leptotyphlopinae, Myriopholini, Typhlopoidea, Serpentes, Squamata (snakes)
Subspecies 
Common Names 
SynonymMyriopholis occipitalis TRAPE & CHIRIO 2019 
DistributionNW Central African Republic, SW Chad

Type locality: “Kouki (07°09’N / 17°18’E) en République centrafricaine”  
Reproductionoviparous (manual imputation, fide Zimin et al. 2022) 
TypesHolotype: MNHN-RA 1997.3350, collected in October 1995 and June 1996 by a local villager who gave it to the second author. Paratypes: IRD 3273.N, collected in March 2016 and May 2017 by a local villager in Moïssala, Chad (08°19’N / 17°44’E); MNHN-RA 1997.3353-3355, 3358, 3362, 3366 et 3376, same locality as holotype. 
DiagnosisDiagnosis: “Un Leptotyphlopidé caractérisé par la combinaison des caractères suivants : museau légèrement bossu vers le bas en vue de profil, deux ou trois occipitales de chaque côté de la tête, rapport entre la longueur totale et la longueur de la queue compris entre 11,7 et 12,5, rapport entre la longueur totale et le diamètre du corps compris entre 56 et 69, 14 rangs d’écailles autour du corps et 10 autour du milieu de la queue, de 284 à 299 écailles longitudinales et de 29 à 32 sous-caudales, dos brun foncé et ventre blanchâtre à brun clair.”

Comparaison avec d’autres espèces: “Aucun Leptotyphlopidé en Afrique ne présente une combinaison de caractères semblable à celle de Myriopholis occipitalis sp. nov. En Afrique occidentale et centrale, ainsi qu’au Soudan à l’ouest de la vallée du Nil, un rapport entre la longueur totale et la longueur de la queue plus ou moins similaire à celui de Myriopholis occipitalis sp. nov., combiné à la présence de 10 rangs d’écailles au milieu de la queue, n’est connu que chez Myriopholis macrorhynchum (Jan, 1860), Myriopholis boueti (Chabanaud, 1917), Myriopholis rouxestevae (Trape & Mané, 2004) et Myriopholis cairi (Duméril & Bibron, 1844) (Trape 2002, Trape & Mané 2006, Broadley et al. 2014). Chez M. boueti, dont la répartition géographique intéresse notamment la majeure partie de la moitié sud du Tchad ainsi que le nord-est de la République centrafricaine (Trape et al., en préparation), et chez M. macrorhynchum de la vallée du Nil au Soudan (d’où provient le type de Jan) et du Kordofan, le nombre d’écailles longitudinales varie dans ces régions de 308 à 320 pour M. boueti et de 318 à 331 pour M. macrorhynchum au lieu de moins de 300 pour Myriopholis occipitalis sp. nov. De plus, aucun des deux spécimens du Soudan de M. macrorhynchum et des 12 spécimens de M. boueti du Tchad, de la République centrafricaine ou du Cameroun que nous avons examinés n’avait plus d’une occipitale de chaque côté de la tête. En Afrique de l’Ouest, nous n’avons jamais non plus rencontré de spécimen de M. boueti possédant deux ou trois occipitales de chaque côté de la tête (sur 80 spécimens examinés) et il en est de même pour M. rouxestevae (sur 30 spécimens examinés) et pour M. natatrix (Anderson, 1937). D’ailleurs les caractères de cette dernière espèce connue seulement par l’holotype de Gambie (voir Wallach 2003) entrent tous dans la variabilité de M. boueti et nous la considérons donc comme un synonyme plus récent de M. boueti. Curieusement M. natatrix avait été placé par Wallach et al. (2014) dans la synonymie de M. algeriensis (Jacquet, 1896) malgré un nombre d’écailles longitudinales très supérieur chez cette dernière espèce, 490-569 au lieu de 290 chez M. natatrix (Trape 2002, Wallach 2003). Chez M. cairi l’occipitale est habituellement divisée, mais cette espèce occupe des zones arides et la variation du nombre d’écailles longitudinales est comprise entre 322 et 380 (Broadley et al. 2014). En Afrique de l’Est, Leptotyphlops ionidesi Broadley & Wallach, 2007 possède plus de 35 sous-caudales et L. braccianii (Scortecci, 1929) ne présente qu’une seule occipitale sur le côté de la tête (Boadley & Wallach 2007).” 
Comment 
EtymologyLe nom de cette espèce fait référence aux écailles occipitales dont la présence constante de deux ou trois de chaque côté de la tête est un excellent caractère distinctif pour séparer Myriopholis occipitalis sp. nov. des autres espèces de Leptotyphlopidés de cette partie de l’Afrique. 
References
  • Kwet, A. 2020. Liste der im Jahr 2019 neubeschriebenen Reptilien. Elaphe 2020 (3): 44-67
  • Trape, Jean-François; Israël Demba Kodindo, Ali Sougoudi Djiddi, Joseph Mad-Toïngué & Clément Hinzoumbé Kerah 2020. The snakes of Chad: results of a field survey and annotated country-wide checklist. Bonn zoological Bulletin 69 (2): 367–393 - get paper here
  • Trape, Jean-François & Chirio, Laurent 2019. Une nouvelle espèce de Leptotyphlopidae (Squamata : Ophidia) d’Afrique centrale. Bull. Soc. Herp. France 169: 45-52 - get paper here
  • Zimin, A., Zimin, S. V., Shine, R., Avila, L., Bauer, A., Böhm, M., Brown, R., Barki, G., de Oliveira Caetano, G. H., Castro Herrera, F., Chapple, D. G., Chirio, L., Colli, G. R., Doan, T. M., Glaw, F., Grismer, L. L., Itescu, Y., Kraus, F., LeBreton 2022. A global analysis of viviparity in squamates highlights its prevalence in cold climates. Global Ecology and Biogeography, 00, 1–16 - get paper here
 
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