Tricheilostoma kongoensis TRAPE, 2019
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Higher Taxa | Leptotyphlopidae, Epictinae, Epictini, Typhlopoidea, Serpentes, Squamata (snakes) |
Subspecies | |
Common Names | |
Synonym | Tricheilostoma kongoensis TRAPE 2019 |
Distribution | Democratic Republic of Congo (Katanga [Zaire]) Type locality: “Stanley Pool à Kinshasa (04°19’S / 15°15’E) en République démocratique du Congo” |
Reproduction | oviparous (manual imputation, fide Zimin et al. 2022) |
Types | Holotype: MNHN-RA 2018.0014, formerly IRD TR.4611, collected 2017 by M. Franck Nsingi. |
Diagnosis | Diagnosis: “Un Leptotyphlopidé des savanes du sud du bloc forestier congolais où il est le seul représentant connu du genre Tricheilostoma. L’holotype est caractérisé par la combinaison des caractères suivants : museau arrondi, deux supralabiales antérieures dont la seconde atteint en hauteur la moitié de la distance entre le rebord de la lèvre et le niveau inférieur de l’œil, rapport entre la longueur totale et la longueur de la queue de 33,3, rapport entre la longueur totale et le diamètre du corps de 62,5, 14 rangs d’écailles autour du corps et 12 autour du milieu de la queue, 266 écailles longitudinales, 11 sous-caudales, écaille cloacale longue de deux rangs d’écailles et large de quatre rangs, dos brun foncé et ventre clair. Les grandes dimensions de l’écaille cloacale constituent le meilleur caractère distinctif pour séparer cette espèce de T. bicolor dont la répartition géographique est limitée aux régions de savane d’Afrique de l’Ouest.” Comparaison avec d’autres espèces La brièveté de la queue par rapport à la longueur du corps, le petit nombre de sous-caudales et les autres caractères de l’écaillure permettent de rattacher cette espèce au genre Tricheilostoma qui est actuellement connu par cinq espèces (Wallach & Hahn 1997, Hahn & Wallach 1998, Wallach & Boundy 2005, Adalsteinsson et al. 2009, Hedges 2011, Wallach et al. 2014) : – Tricheilostoma bicolor (Jan & Sordelli, 1860), connu d’Afrique occidentale, depuis le Mali et la Guinée à l’ouest jusqu’au Nigeria à l’est (Wallach et al. 2014) et mentionné par erreur du Mayo Kebbi au Tchad (Roussel & Villiers 1965). – Tricheilostoma sundewalli (Jan, 1861), connu de six pays d’Afrique occidentale et centrale: Ghana, Togo, Guinée équatoriale (Île de Bioko), Cameroun, République centrafricaine (Wallach et al. 2014) et Tchad (Mayo Kebbi et Logone, Trape non publié). – Tricheilostoma dissimilis (Bocage, 1886), de la région du Nil–blanc au Soudan et connu seulement par le type qui a été détruit. Son statut est incertain mais son rattachement au genre Tricheilostoma par Wallach et al. (2014) est très probablement erroné en raison de la grande longueur relative de sa queue. – Tricheilostoma broadleyi (Wallach & Hahn, 1997), connu seulement des environs de la station de recherche de Lamto en Côte d’Ivoire. – Tricheilostoma greenwelli (Wallach & Boundy, 2005), connu seulement du campus de l’université d’Ibadan au Nigeria. Tricheilostoma kongoenis sp. nov est facilement distinguable de T. dissimilis par le rapport LT/LQ (respectivement 33,3 et 11,5), de T. sundewalli par l’aspect de la nasale qui est semi-divisée et la dimension de la deuxième supralabiale antérieure qui est deux fois plus grande et dépasse l’œil chez cette dernière espèce, de T. broadleyi par une série de caractères (supralabiales antérieures minuscules, 173-193 écailles longitudinales et rapport LT/LQ inférieur à 20 chez T. broadleyi), et de T. greenwelli par le nombre de supralabiales antérieures et le rapport LT/LQ (une seule supralabiale antérieure et rapport LT/LQ inférieur à 21 chez T. greenwelli). Tricheilostoma kongoensis sp. nov. est très proche morphologiquement de T. bicolor dont il se distingue surtout par la dimension de l’écaille cloacale qui est beaucoup plus petite chez cette dernière espèce (largeur de la cloacale ne dépassant pas trois rangs d’écailles et rayon au plus 1,5 fois supérieur aux écailles qui la précèdent chez 30 spécimens de T. bicolor examinés à titre comparatif) et par le contraste entre la coloration dorsale brun foncé et la coloration ventrale claire qui est beaucoup moins marqué chez T. bicolor dont la face ventrale est presque aussi sombre que le dos. De plus, chez T. bicolor, la coloration du dessous de la queue et celle du reste de la face ventrale sont identiques, contrairement à T. kongoensis sp. nov. chez qui le contraste est très net entre ces deux colorations, la première aussi sombre que celle du dos et la seconde claire. |
Comment | |
Etymology | Named after the ancient kingdom of Kongo (Congo) whose historical limits include Kinshasa where the holotype was found as well as the current province of Kongo Central where this species is probably widely distributed |
References |
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External links |