Boaedon perisilvestris TRAPE & MEDIANNIKOV, 2016
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Higher Taxa | Lamprophiidae, Colubroidea, Caenophidia, Alethinophidia, Serpentes, Squamata (snakes) |
Subspecies | |
Common Names | F: Boaedon périforestier |
Synonym | Boaedon perisilvestris TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 |
Distribution | SE Chad, Congo (Brazzaville), Central African Republic, Gabon, Cameroon, Nigeria, probably Democratic Republic of the Congo (Zaire) and Republic of South Sudan (RSS) Type locality: l’ancien centre ORSTOM de Brazzaville près de l’ancien bâtiment de la trypanosomiase (04°16’39"S, 15°14’20"E; elevation 398 m). |
Reproduction | |
Types | Holotype: MNHN-RA-2015.0083 (by original designation) (formerly IRD TR.4232), collected by J.-F. Trape on 15 December 2013 around 8 pm; paratypes: 17 specimens from Brazzaville. Le spécimen IRD TR.4231 a été collecté le 14 décembre 2013 vers 19h30 sur l’ancien centre ORSTOM de Brazzaville devant l’ancienne maison du premier auteur (04°16’40"S, 15°14’31"E) puis conservé plusieurs semaines en vie (Fig. 5) et utilisé pour les analyses moléculaires. Les seize autres paratypes ont été collectés entre 1980 et 1984 sur le centre ORSTOM ou dans d’autres quartiers de Brazzaville. Leurs numéros de collection sont les suivants : MNHN 1987.1010 (anciennement ORSTOM 191), 1987.1011 (anciennement ORSTOM 38), 1987.1015 (anciennement ORSTOM 178), 1987.1017 (anciennement ORSTOM 181), 1987.1018 (anciennement ORSTOM 156), 1987.1019 (anciennement ORSTOM 158), 1987.1020 (anciennement ORSTOM 162), 1987.1021 (anciennement ORSTOM 160), 1987.1022 (anciennement ORSTOM 25), 1987.1693 (anciennement ORSTOM 409), 1987.1696 (anciennement ORSTOM 573), 1987.1707 (anciennement ORSTOM 415), 1987.1708 (anciennement ORSTOM 417), 1987.1721 (anciennement ORSTOM 418), 1987.1753 (anciennement ORSTOM 569), 1987.1757 (anciennement ORSTOM 406). |
Diagnosis | Diagnosis (original): “Une espèce du complexe Boaedon fuliginosus / Boaedon lineatus caractérisée par la combinaison des caractères suivants : coloration dorsale brun sombre; absence constante de lignes claires sur le côté du corps; chez les juvéniles, présence habituelle d’une paire de lignes claires de chaque côté de la tête, ces lignes habituellement peu contrastées et disparaissant chez les adultes; lorsqu’elle est présente, la ligne claire supérieure est épaisse dans sa partie antérieure entre l’œil et les internasales, où sa largeur sur la préfrontale est proche de la largeur de la loréale, mais courte et étroite en arrière de l’œil; présence de 29 ou 31 rangs d’écailles dorsales; présence de 199 à 232 écailles ventrales (mâles: 199-213, femelles : 217-232) et de 48 à 69 écailles sous-caudales divisées (mâles : 59-69, femelles: 48-55).” Comparisons: Les caractères méristiques et les données moléculaires montrent que Boaedon perisilvestris sp. nov. appartient au complexe B. fuliginosus / B. lineatus. Il diffère des espèces et sous-espèces actuellement connues du genre Boaedon par les caractères suivants : - La coloration brun sombre en vie et surtout la présence presque constante de lignes claires céphaliques chez les juvéniles et celle occasionnelle de ces lignes chez les adultes permettent de distinguer B. perisilvestris sp. nov. de B. fuliginosus d’Afrique occidentale qui ne présente jamais de lignes claires céphaliques et qui est noirâtre en vie. Toutefois, les caractères de l’écaillure sont très proches et ne permettent habituellement pas de séparer ces deux espèces à l’exception de la présence fréquente de deux préoculaires chez B. perisilvestris sp. nov. (très rarement deux préoculaires chez B. fuliginosus : seulement cinq côtés de la tête avec deux préoculaires sur 374 examinés) et de trois supralabiales en contact avec l’œil chez B. perisilvestris sp. nov. (toujours deux supralabiales - la 4è et la 5è seulement - chez B. fuliginosus). - Contrairement à B. lineatus, B. perisilvestris sp. nov. ne présente jamais de lignes claires sur les flancs. Les autres différences comprennent notamment le nombre moyen de ventrales chez les mâles, qui est plus faible d’une dizaine d’écailles chez B. perisilvestris sp. nov, le contact presque constant entre la préoculaire et la frontale chez B. perisilvestris sp. nov. alors que chez B. lineatus ces deux écailles sont le plus souvent séparées. - B. perisilvestris sp. nov. diffère de B. subflavus sp. nov. par sa coloration dorsale beaucoup plus sombre, par l’aspect des lignes claires céphaliques lorsqu’elles sont présentes et par le nombre de ventrales dans les deux sexes (Tableau I). - Les données moléculaires montrent que B. perisilvestris sp. nov. est éloigné génétiquement de B. capensis d’Afrique du Sud. De plus, Il existe un développement important des lignes claires céphaliques chez B. capensis (Marais 2004), ainsi que l’indique aussi la description originale de cette espèce et son illustration ultérieure par Duméril (1858). - B. olivaceus des blocs forestiers guinéen et congolais, B. poensis de Bioko et B. radfordi de la province orientale de la République Démocratique du Congo possèdent des sous-caudales simples (Roux-Estève & Guibé 1964, Greenbaum et al. 2015). - B. virgatus des blocs forestiers guinéen et congolais, B. guttatus d’Afrique australe, B. geometricus des Seychelles, B. erlangeri d’Éthiopie et B. abyssinicus d’Éthiopie n’ont que 21 ou 23 rangs d’écailles dorsales (Roux-Estève & Guibé 1964, Largen & Rasmussen 1993). - B. maculatus de la corne de l’Afrique présente une écaillure céphalique et une coloration dorsale caractéristiques très différentes (Roux-Estève & Guibé 1964, Lanza 1978). - B. arabicus du Yémen possède dans les deux sexes beaucoup plus de ventrales que B. perisilvestris sp. nov. (Parker 1949, Hughes 1997). De même, dans la synonymie de B. fuliginosus et de B. lineatus, aucun taxon ne présente les caractéristiques de B. perisilvestris sp. nov. : - B. mentalis d’Afrique australe et B. bedriagae de São Tomé et Principe ont les 3è, 4è et 5è supralabiales en contact avec l’œil. B. mentalis présente une disposition particulière des mentonnières postérieures qui sont séparées des mentonnières antérieures par de petites écailles surnuméraires. B. bedriagae possède un nombre remarquablement élevé de sous-caudales, de 73 à 85 chez les mâles et de 67 à 70 chez les femelles (Roux-Estève & Guibé 1964). - B. quadrivittatum des Îles de Los en Guinée, B. lineatus plutonis de Guinée, et B. quadrilineatum de Bissao sont clairement synonymes de B. lineatus dont ils partagent tous les grands traits de coloration, les caractères méristiques et la région géographique d’origine. - B. lineatus angolensis possède des lignes claires sur les flancs et provient d’une région d’Angola où le nombre de rangs de dorsales varie de 25 à 27 (Laurent 1964), ce qui est nettement plus faible que chez B. perisilvestris sp. nov. - Alopecion variegatum et B. lineatus lineolata du littoral sud de l’Angola sont caractérisés par le contact avec l’œil de la loréale et de trois supralabiales, ainsi que par la présence d’un dessin dorsal de mailles jaunes. - B. quadrilineatum variegatum du Mozambique, nomen nudum, appartient au complexe B. capensis (Wallach et al. 2014). - B. bipraeocularis de Tanzanie possède seulement 23 rangs d’écailles. - Lycodon unicolor des côtes de Guinée partage toutes les caractéristiques des populations de B. fuliginosus d’Afrique occidentale. |
Comment | Distribution: see map in TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 (Annexe I). |
Etymology | Le nom de cette espèce évoque sa distribution géographique qui s’étend à la fois au nord et au sud du bloc forestier congolais dans les régions de savanes humides et de mosaïques forêt-savane. |
References |
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External links |