Lycodonomorphus subtaeniatus LAURENT, 1954
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Higher Taxa | Lamprophiidae, Colubroidea, Caenophidia, Alethinophidia, Serpentes, Squamata (snakes) |
Subspecies | |
Common Names | E: Lined Water Snake |
Synonym | Lycodonomorphus subtaeniatus LAURENT 1954: 38 Lycodonomorphus subtaeniatus subtaeniatus — LAURENT 1958: 121 Lycodonomorphus subtaeniatus — BROADLEY 1998 Lycodonomorphus subtaeniatus — WALLACH et al. 2014: 407 Lycodonomorphus subtaeniatus — GREENBAUM et al. 2015 |
Distribution | N Angola, W/C/S Democratic Republic of the Congo (Zaire), Congo (Brazzaville) ?z Type locality: “Keseki, près de Kwamouth”, Belgian Congo |
Reproduction | oviparous |
Types | Holotype: RMCA (= MRAC) (was RGMC) 14864, female; paratypes: RGMC; other type material in MD (Museu Dundo) |
Diagnosis | Original description: “Rostrale plus large que haute (1,70 à 1,90), visible du dessus. Préfrontales plus longues que les internasales (1,30 - 1,45; 1,70 chez la grande femelle de Dundo). Frontale 1,6 2 fois plus longue que large, au moins aussi longue que sa distance au bout du museau (1 à 1,07, mais 0,94 chez la grande femelle de Dundo). Pariétales 1,15 à 1,26 fois aussi longues que la frontale. Frénale 1,70 à 2 fois aussi longue que haute. Une préoculaire. Deux postoculaires. 1+2 temporales. 8 labiales supérieures, les 4e et 5e touchant l'oeil. 8 labiales inférieures, les quatre premières bordant les sublinguales antérieures qui sont aussi longues ou un peu plus longues que les postérieures. Rangées d'écailles dorsales: 19-21-17 à 23-23-17. Ventrales: 175 à 180 (mâles), 189 - 193 (femelles). Anale simple. Sous-caudales doubles: 52 à 58 (mâles), 41 à 48 (femelles). Brun gris olivâtre sombre sur le dos, les flancs plus clairs, généralement ornés d'une bande longitudinale aussi sombre que le dos, les deux tonalités se fondant l'une dans l'autre par un dégradé. Ventre clair, les bords de chaque ventrale plus sombres; une ligne sombre médiane longitudinale sous la queue. Tête ornée de lignes claires analogues à celles de Boaedon lineatus, mais beaucoup moins nettes et parfois indistinctes: l'une part du bord externe de l'in ternasale, traverse la préfrontale, la partie supérieure de la préoculaire, longe le bord externe de la sus-oculaire, traverse la postoculaire supérieure et le coin antérieur externe de la pariétale pour s'estomper en traversant les temporales. L'autre part de la première labiale, longe le bord inférieur de la nasale, de la frénale, de la préoculaire pour se prolonger derrière l'oeil en des cendant jusqu'au coin de la bouche à travers les trois dernières labiales. Le bord inférieur des labiales supérieures est clair lui aussi. La gorge est très peu pigmentée, sauf la partie latérale des trois premières inféro-labiales, et la symphysiale où cependant deux bandes claires longi tudinales persistent et se prolongent verticalement sur la rostrale. Dimorphisme sexuel. Le tableau ci-dessus montre que les mâles ont moins de rangées d'écailles dorsales que les femelles (19 ou 21 antérieurement et toujours 21 au milieu du corps au lieu de 21 ou 23 antérieurement et au milieu du corps chez les femelles), moins de ventrales et plus de sous-caudales, la queue étant comme toujours plus longue (0,22 à 0,24 au lieu de 0, 14 à 0,17 par rapport à la longueur totale). Dentition. Dents maxillaires au nombre de 19 ou 20, constituant une série ininterrompue de taille décroissant d'avant en arrière. 23 dents mandibulaires. Hemipenis. Hemipenis non bifurqué s'étendant jusqu'au niveau de la 10e ou l1e sous -caudale; sulcus spermaticus bifurqué vers la 6e sous-caudale. Epines plus grandes dans la région moyenne, plus fables à la base et vers le sommet; pas de calyces. Discussion. Ablabophis ayant été séparé de Lamprophis, à cause de ses dents maxillaires égales, 'attribution de mon espèce nouvelle au genre Lycodonomorphus dont Ablabophis est un synonyme 'après le récent travail de LOVERIDGE (1953, Bull. Mus. Comp. Zool., 110, p. parait injustifiable à première vue, puisqu'elle a précisément la dentition d'un Lamprophis. Grâce à l'amabilité de mon collègue, le Dr. H. W. PARKER, j'ai pu examiner une série de Lamprophis inornatus. J'ai remarqué plusieurs différences importantes et ignorées par les descriptions classiques, dans les proportions des plaques de la tête. Voici certaines de ces différences basées sur 4 specimens de L. inornatus et 5 specimens de L. subtaeniatus: [Table in Laurent 1954: 40] La frénale est aussi bien plus allongée chez le Lamprophis. Bref, tout le faciès de la tête est radicalement différent. En revanche, la resemblance ave Lycodonomorphus whytei leleupi est très grande: frontale étroite, symphysiale allongée, internasales rétrécies en avant par 'extension des nasales qui tendent à entraîner les narines vers le dessus du museau. Or, ce denier caractère a une im portance considérable: le déplacement des narines vers le dessus du museau (entraînant un rétrécissement caractéristique des internasales) est lié à une écologie particulière, elle-même souvent associée à un régime particulier. Lycodonomorphus rufulus, le type du genre, est aqua tique, comme L. whytei, et se nourrit principalement de Batraciens. Les contenus stomacaux de Lycodonomorphus subtaeniatus n'ont donné qu'un Lézard (Mabuya sp.), ce qui n'implique évidemment pas une vie aquatique, mais se rapproche néanmoins davantage du régime de L. rufulus que de celui des Lamprophis. Ceux-ci sont en effet, tout comme les Boaedon, des Serpents ratiers et terrestres. En outre, 'hemipenis de Lycodonomorphus subtaeniatus est très différent de celui de Lam prophis, mais il ressemble à celui de Lycodonomorphus rufulus, et davantage encore à celui de Glypholycus bicolor, puisqu'il ne montre pas de bifurcation terminale. Il est donc assez clair que les dents maxillaires égales ne peuvent être considérées comme caractéristiques du genre Lyco donomorphus: si elles sont égales chez. rufulus, elles sont plus grandes vers l'avant chez subtaeniatus et j'ai observé qu'elles sont plus petites vers l'avant chez l'holotype de leleupi. Ce 'est point là une raison pour supprimer le genre Lycodonomorphus, car les espèces qu'il comprend s'oppo sent aux Lamprophis par leur écaillure, leur organe copulateur, leur écologie et leur régime. Lamprophis est voisin de Boaedon. BOGERT (1940, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., 77, p. 20) a d'ailleurs donné des arguments favorables à la fusion des deux genres; d'après lui, le diastème passant pour caractéristique de Boaedon n'est pas constant. Mais Parker (in litt.) n'a jamais observé 'exception. J'ai extrait quelques maxillaires de Boaedon lineatus et chaque fois ai vu 'interruption; en tous cas, le maxillaire de Boaedon est toujours coudé au niveau de ce diastème, et ce code probablement au mons aussi caractéristique que l'interruption n'existe chez aucun des Lamprophis et Lycodonomorphus examinés. Les fossettes apicales, absentes ou à peine perce ptibles chez Lamprophis sont bien visibles chez Boaedon. C'est pourquoi, l'opinion de PARKER me parait devoir prévaloir: le genre Boaedon doit être maintenu.” (Laurent 1954) |
Comment | Subspecies: Lycodonomorphus subtaeniatus upembae LAURENT 1954 has been elevated to full species and transferred to Boaedon by GREENBAUM et al. 2015. |
References |
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