Lycophidion tchadensis TRAPE, 2021
Can you confirm these amateur observations of Lycophidion tchadensis?
Lycophidion tchadensis
We have no photos, try to find some by Google images search: 
| Higher Taxa | Lamprophiidae, Colubroidea, Caenophidia, Alethinophidia, Serpentes, Squamata (snakes) |
| Subspecies | |
| Common Names | E: Chad Wolf Snake F: Lycophidion du Tchad |
| Synonym | Lycophidion tchadensis TRAPE 2021 Lycophidion taylori — BROADLEY & HUGHES 1993: 13 (pro parte) (non Lycophidion taylori Broadley et Hughes) Lycophidion taylori — CHIRIO & INEICH 2006: 49 (non Lycophidion taylori Broadley et Hughes) Lycophidion taylori — TRAPE et al. 2020: 381 (non Lycophidion taylori Broadley et Hughes) Lycophidion aff. capense — TRAPE et al. 2020: 381 |
| Distribution | Chad Type locality: Kiéké au Tchad (10°33’N, 19°49’E, elevation 413 m) |
| Reproduction | |
| Types | Holotype: MNHN 2021.0001 (anciennement IRD 3037.N), un mâle entre avril 2016 et mai 2017 et remis à l’auteur le 15 mai 2017 (Fig. 2). Paratypes: Cinq spécimens du Tchad et un spécimen de République centrafricaine: MNHN 2021.0002 (anciennement IRD 2924.N), une femelle de Hileborno au Tchad (11°55’N, 21°28’E, altitude 505 m) collectée par un paysan de ce village entre avril et septembre 2016 et remise à l’auteur le 2 octobre 2016, MNHN 2021.0003 (anciennement IRD 2985.N), une femelle de Bahar au Tchad (12°03’N, 21°19’E, altitude 511 m) collectée par un paysan de ce village entre avril et septembre 2016 et remise à l’auteur le 2 octobre 2016, MNHN 2021.0004 (anciennement IRD 3045.N), un mâle de Bon Amdaoud au Tchad (10°41’N, 19°28’E, altitude 478 m) collecté par un paysan de ce village entre avril 2016 et mai 2017 et remis à l’auteur le 14 mai 2017, MNHN 2021.0005 (anciennement IRD 3059.N), un mâle de Bon Amdaoud collecté par un paysan de ce village entre avril 2016 et mai 2017 et remis à l’auteur le 14 mai 2017, MNHN 9893, une femelle d’Abéché au Tchad (13°50’N, 20°49’E, altitude 540 m) collectée en 1964, MNHN 1996.6753, une femelle de Birao en République centrafricaine (10°17’N, 22°46’E, altitude 462 m) de l’ancienne collection de Laurent Chirio. |
| Diagnosis | Diagnosis: “Une espèce du genre Lycophidion caractérisée par la combinaison de caractères suivante : dorsales sur 17/17/15 rangs, une seule fossette apicale, première supralabiale en contact avec la postnasale, de 180 à 187 ventrales chez les mâles et de 184 à 193 ventrales chez les femelles, de 32 à 37 sous-caudales chez les mâles et de 26 à 28 sous-caudales chez les femelles, le dessus de la tête et en particulier l’extrémité du museau brun foncé à noirâtre mais avec quelques petites ponctuations ou taches claires sur le museau et le côté de la tête surtout chez les juvéniles, les écailles dorsales brun foncé à noirâtre à l’exception d’une petite tache claire postérieure sur chaque écaille dorsale qui prend progressivement la forme d’un croissant sur les flancs, la gorge sombre chez les adultes ainsi que l’ensemble du dessous du corps et de la queue à l’exception de la partie la plus externe du rebord libre des écailles ventrales, la gorge et l’ensemble de la face ventrale claire chez le plus petit des juvéniles examinés.” (Trape 2021). Comparisons: “La présence constante d’une première supralabiale en contact avec la postnasale permet de distinguer L. tchadensis sp. nov. de toutes les espèces n’appartenant pas au groupe capense. Dans ce groupe, on distingue facilement L. tchadensis sp. nov. de L. meleagre d’Angola qui ne possède que 15 rangs d’écailles dorsale à mi-corps (toujours 17 rangs chez L. tchadensis sp. nov.), de L. hellmichi d’Angola et de Namibie qui possède de 199 à 214 ventrales dans les deux sexes (moins de 190 chez les mâles et moins de 195 chez les femelles de L. tchadensis sp. nov.), de L. taylori d’Afrique de l’Est qui possède de 158 à 176 ventrales chez les mâles et de 165 à 184 ventrales chez les femelles (au lieu de respectivement 180 à 187 ventrales chez les mâles et 182 à 193 ventrales chez les femelles de L. tchadensis sp. nov.), de L. depressirostre du Soudan du Sud et d’Afrique de l’Est qui possède seulement de 153 à 176 ventrales chez les mâles et de 158 à 180 ventrales chez les femelles, et de L. multimaculatum du sud de l’équateur qui possède de 159 à 189 ventrales chez les mâles et de 153 à 188 ventrales chez les femelles et surtout un patron de coloration dorsale spécifique avec des taches noires et des ponctuations blanches (Broadley & Hughes 1993, Broadley 1996) qui ne sont observées chez aucun spécimen du Cameroun, du Tchad et de la République centrafricaine des collections du MNHN ni de nos collectes du Tchad. Lycophidion tchadensis sp. nov. diffère de L. capense capense d’Afrique australe par le patron de coloration du dessus de la tête qui est uniformément noirâtre chez le premier alors qu’il est caractérisé par des mouchetures et vermiculations blanches chez le second. Lycophidion tchadensis sp. nov. diffère aussi de la sous-espèce L. capense loveridgei des régions côtières de l’Océan Indien par un nombre inférieur de ventrales dans les deux sexes, 180 à 187 chez les mâles et 184 à 193 chez femelles de L. tchadensis sp. nov. au lieu de 196 à 201 chez les mâles et de de 204 à 212 chez les femelles de L. capense loveridgei. C’est de L. capense jacksoni que L. tchadensis sp. nov. est le plus proche à la fois géographiquement et morphologiquement. Toutefois L. tchadensis sp. nov., qui est la seule espèce du groupe capense jusqu’à présent connue du Tchad, possède en moyenne moins de sous-caudales dans les deux sexes (35,0 chez les mâles et 26,8 chez les femelles de L. tchadensis sp. nov. au lieu de 39,0 chez les mâles et 33,2 chez les femelles de L. capense jacksoni), et ne présente jamais chez les adultes le museau à bande ou vermiculations blanches qui est observé chez la plupart des spécimens de L. capense jacksoni, ni la gorge blanche qui est la règle chez les adultes de cette sous-espèce (Laurent 1968, Broadley & Hughes 1993, Broadley 1996).” (Trape 2021). |
| Comment | |
| Etymology | Named after the type locality. |
| References |
|
| External links |