Atheris mongoensis COLLET & TRAPE, 2020
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Higher Taxa | Viperidae, Viperinae, Colubroidea, Caenophidia, Alethinophidia, Serpentes, Squamata (snakes) |
Subspecies | |
Common Names | F: Vipère arboricole mongo E: Mongo Hairy Bush Viper Mongo: Yété (also for Atheris squamigera) |
Synonym | Atheris mongoensis COLLET & TRAPE 2020 |
Distribution | Democratic Republic of Congo (Katanga: Mbandaka region [Zaire]) Type locality: environs de Mbandaka |
Reproduction | |
Types | Holotype: MNHN-RA 2019.0030, collecté par un villageois entre juin et septembre 2019 (Figs 2 & 3). Paratypes: Seize spécimens, tous collectés entre juin et septembre 2019 à Mbandaka et ses environs par des villageois : MNHN 2019.2031-2041, SDC AM.12-14, SDC AM.16-17. |
Diagnosis | Diagnosis: Atheris mongoensis sp. nov. se distingue de toutes les autres espèces du genre Atheris par la combinaison de caractères suivante : (1) la présence sur le dessus de la tête et notamment au-dessus des yeux et dans la région temporale d’écailles allongées, lancéolées et dressées, avec à leur extrémité un petit tubercule (“knob” sensu Broadley 1998), contrastant avec la présence habituelle au centre de la région interorbitale de quelques écailles aplaties, élargies et à peine carénées; (2) le changement d’aspect des écailles sous-caudales le long de la queue, où elles sont successivement d’abord entières, puis divisées et finalement très étroites et lancéolées; (3) la présence de 19 à 21 rangs d’écailles dorsales à mi-corps, de 141 à 152 ventrales et de 43 à 55 sous-caudales; (4) l’existence habituelle de trois suprarostrales, de deux écailles entre la nasale et l’œil, et de deux rangées d’écailles entre l’œil et les supralabiales chez les femelles tandis que la deuxième rangée est absente chez les mâles. Comparaison avec d’autres espèces: En Afrique occidentale et centrale, sur les neuf espèces d’Atheris connues, deux présentent des écailles dressées dans la région céphalique : A. hirsuta et A. hispida. Toutes les deux diffèrent d’A. mongoensis sp. nov. par plusieurs caractères, dont notamment pour A. hirsuta par des yeux beaucoup plus grands (leur diamètre est environ trois fois supérieur à la distance à la lèvre au lieu de 0,9 à 1,4 fois chez A. mongoenis sp. nov.), un plus grand nombre de ventrales (environ 160 au lieu de 141-152), moins de rangs de dorsales à mi-corps (15 ou 16 au lieu de 19 à 21) et l’absence de sous-caudales divisées (Ernst & Rödel 2002, Penner et al. 2013). De même, A. hispida diffère d’A. mongoensis sp. nov. par une série de caractères dont notamment des yeux nettement plus grands (leur diamètre est environ deux fois supérieur à la distance à la lèvre), moins de rangs dorsaux à mi-corps (16 à 19) et l’absence de sous-caudales divisées (Broadley 1998). Les autres espèces d’Afrique occidentale et centrale diffèrent d’A. mongoensis sp. nov. par l’écaillure céphalique et sous-caudale, ainsi que par divers autres caractères dont notamment le nombre de rangs dorsaux pour A. chlorechis (de 27 à 37), A. nitschei (de 23 à 34) et A. katangensis (de 23 à 31), le contact de l’œil avec les supralabiales et le petit nombre de rangs dorsaux (de 14 à 16) pour A. subocularis, et la coloration céphalique ainsi que la présence d’un seul rang de sous- oculaires dans les deux sexes pour A. broadleyi (Lawson 1999, Lawson et al. 2001, Broadley 2008). Concernant A. squamigera et A. anisolepis, les deux espèces d’Afrique centrale dont la répartition géographique comprend l’ouest de la RDC et dont Lawson et Ustach (2000) avaient proposé la synonymie, la comparaison de nos spécimens de RDC montre d’une part que ceux attribuables à A. squamigera et à A. anisolepis appartiennent bien à deux espèces distinctes, ainsi que l’indiquait Broadley (2008), et qu’ils diffèrent d’A. mongoensis sp. nov., outre par l’absence de sous-caudales divisées (Figs 16-18) et d’écailles céphaliques lancéolées et dressées, par les caractères suivants (Tableau I) : pour A. squamigera par la présence d’un seul rang de sous-oculaires dans les deux sexes (habituellement deux rangs complets chez les femelles d’A. anisolepis et d’A. mongoensis sp. nov., le deuxième rang habituellement incomplet chez les mâles d’A. anisolepis et absent chez ceux d’A. mongoensis sp. nov.); pour A. anisolepis par un nombre supérieur de rangs de dorsales chez les femelles (23 - 25), un plus grand nombre de ventrales dans les deux sexes (153 – 170), et la présence habituelle de cinq suprarostrales (seulement trois chez A. squamigera et A. mongoensis sp. nov.) et de trois écailles entre la nasale et l’œil (seulement deux chez A. squamigera et A. mongoensis sp. nov.). |
Comment | |
Etymology | En référence à l’ancien royaume Mongo (de Heusch 1990) qui occupait la région de Mbandaka d’où provient la série type. |
References |
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External links |