Boaedon paralineatus TRAPE & MEDIANNIKOV, 2016
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Boaedon paralineatus
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| Higher Taxa | Lamprophiidae, Colubroidea, Caenophidia, Alethinophidia, Serpentes, Squamata (snakes) |
| Subspecies | |
| Common Names | E: Central-African Lined House Snake F: Boaedon ligné centrafricain |
| Synonym | Boaedon paralineatus TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 |
| Distribution | S Chad, Central African Republic, Nigeria Type locality: Baïbokoum (Tchad, région du Logone Oriental) devant sa maison (07°44’57"N, 15°41’28"E ; elevation 491 m). |
| Reproduction | |
| Types | Holotype: MNHN-RA-2015.0085 (by original designation) (formerly IRD 2069.N) collected 22 May 2015. Paratypes: Vingt spécimens, tous provenant de villages des environs de Baïbokoum (07°33’N – 07°49’N, 15°33’E – 15°49’E) collectés entre le 20 et le 28 mai 2015 par le premier auteur et les habitants de ces villages. Il s’agit de MNHN-RA-2015.0086, précédemment IRD 2015.N, MNHN-RA-2015.0087, précédemment IRD 2113.N, MNHN-RA-2015.0088, précédemment IRD 2117.N, MNHN-RA-2015.0089, précédemment IRD 2138.N, MNHN- RA-2015.0090, précédemment IRD 2153.N, MNHN-RA-2015.0091, précédemment IRD 2164.N, MNHN-RA-2015.0092, précédemment IRD 2194.N, IRD 2016.N, 2029.N, 2074.N, 2081.N, 2089.N, 2111.N, 2155.N, 2159.N, 2162.N, 2208.N, 2217.N, 2311.N et 2338.N. |
| Diagnosis | Diagnosis (original): Une espèce du complexe Boaedon fuliginosus / Boaedon lineatus caractérisée par la combinaison des caractères suivants : coloration dorsale en vie brunâtre à brun-rouge; présence habituelle d’une ligne claire sur le côté du corps; présence constante d’une paire de lignes claires de chaque côté de la tête, ces lignes toujours très contrastées, celle supérieure traversant la postoculaire supérieure dont elle recouvre de 40 % à 90 % de la surface; 31 à 35 rangs d’écailles dorsales; 225 à 250 écailles ventrales (mâles : 225-243, femelles : 239- 250) et 54 à 72 écailles sous-caudales divisées (mâles : 64-72, femelles : 54-62). Comparisons: Les caractères méristiques et les données moléculaires montrent que Boaedon paralineatus sp. nov. appartient au complexe B. fuliginosus / B. lineatus. Il diffère des espèces et sous-espèces actuellement connues dans le genre Boaedon par les caractères suivants : - B. lineatus ressemble beaucoup à B. paralineatus sp. nov. par sa coloration dorsale brunâtre à brun-rouge, par l’aspect des lignes claires céphaliques et par la présence de lignes claires sur les flancs. Outre les données moléculaires, ces deux espèces peuvent néanmoins être séparées par leurs nombres de ventrales qui ne se recoupent pas chez les mâles (B. lineatus : 208 à 224, moyenne 216,3 chez 63 spécimens d’Afrique occidentale; B. paralineatus sp. nov. : 225 à 243, moyenne 232,8 chez nos dix spécimens du Tchad) et qui diffèrent nettement chez les femelles (B. lineatus : 222 à 241, moyenne 230,5 chez 77 spécimens d’Afrique occidentale; B. paralineatus sp. nov. : 239 à 250, moyenne 242,9 chez nos onze spécimens du Tchad). - B. fuliginosus diffère de B. paralineatus sp. nov. par sa coloration noirâtre, l’absence constante de lignes claires et un nombre de ventrales nettement inférieur dans les deux sexes (Tableau I). - B. subflavus sp. nov. et B. perisilvestris sp. nov. sont sympatriques avec B. paralineatus sp. nov. dans le sud-ouest du Tchad. Seule cette dernière espèce présente des lignes claires sur les flancs. Par ailleurs, l’aspect des lignes céphaliques et le nombre de ventrales sont différents chez ces trois espèces (Tableau I). - Les données moléculaires montrent que B. paralineatus sp. nov. est éloigné génétiquement de B. capensis d’Afrique du Sud. Les autres différences entre ces deux espèces comprennent le nombre de ventrales (maximum 228 chez B. capensis d’après Marais (2004) alors qu’il atteint 250 chez B. paralineatus sp. nov. avec une moyenne de 242,9 chez les femelles. - B. olivaceus des blocs forestiers guinéen et congolais, B. poensis de Bioko et B. radfordi de la province orientale de la République Démocratique du Congo possèdent des sous-caudales simples (Roux-Estève & Guibé 1964, Greenbaum et al. 2015). - B. virgatus des blocs forestiers guinéen et congolais, B. guttatus d’Afrique australe, B. geometricus des Seychelles, B. erlangeri d’Éthiopie et B. abyssinicus d’Éthiopie n’ont que 21 ou 23 rangs d’écailles dorsales (Roux-Estève & Guibé 1964, Largen & Rasmussen 1993). - B. maculatus de la corne de l’Afrique présente une écaillure céphalique et une coloration dorsale caractéristiques qui sont très différentes de celles de B. paralineatus sp. nov. (Roux-Estève & Guibé 1964, Lanza 1978). - B. arabicus du Yémen, outre son éloignement géographique et son isolement reproductif, possède chez les mâles davantage de ventrales et chez les femelles moins de sous-caudales (48 seulement chez le type) que B. paralineatus sp. nov. et il ne présente pas de lignes claires sur les flancs (Parker 1949, Gasperetti 1988, Corkill & Cochrane 1996, Hughes 1997, Egan 2007, Ph. Geniez comm. pers.). De même, dans la synonymie de B. fuliginosus et de B. lineatus, aucun taxon ne présente les caractéristiques de B. paralineatus sp. nov. : - B. mentalis d’Afrique australe et B. bedriagae de São Tomé et Principe ont les 3è, 4è et 5è supralabiales en contact avec l’œil. Par ailleurs, B. mentalis présente une disposition particulière des mentonnières postérieures qui sont séparées des mentonnières antérieures par de petites écailles surnuméraires et B. bedriagae possède un nombre plus élevé de sous- caudales, de 73 à 85 chez les mâles et de 67 à 70 chez les femelles (Roux-Estève & Guibé 1964). - B. quadrivittatum des Îles de Los en Guinée, B. lineatus plutonis de Guinée, et B. quadrilineatum Bissao sont clairement synonymes de B. lineatus dont ils partagent tous les grands traits de coloration, les caractères méristiques et la région géographique d’origine. - B. lineatus angolensis provient d’une région d’Angola où le nombre de rangs de dorsales varie de 25 à 27 (Laurent 1964), ce qui est nettement plus faible que chez B. paralineatus sp. nov. - Alopecion variegatum et B. lineatus lineolata du littoral sud de l’Angola sont caractérisés par le contact avec l’œil de la loréale et de trois supralabiales, ainsi que par la présence d’un dessin dorsal de mailles jaunes. - B. quadrilineatum variegatum du Mozambique, nomen nudum, appartient au complexe B. capensis (Wallach et al. 2014). - B. bipraeocularis de Tanzanie possède seulement 23 rangs d’écailles dorsales et 192 ventrales. Il ne présente pas de lignes claires sur les flancs. - Lycodon unicolor des côtes de Guinée partage toutes les caractéristiques des populations de B. fuliginosus d’Afrique occidentale. |
| Comment | Distribution: see map in TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 (Annexe I). |
| Etymology | Named after the similarity to Boaedon lineatus. |
| References |
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| External links |