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Boaedon subflavus TRAPE & MEDIANNIKOV, 2016

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Higher TaxaLamprophiidae, Colubroidea, Caenophidia, Alethinophidia, Serpentes, Squamata (snakes)
Subspecies 
Common NamesE: Yellow House Snake
F: Boaedon jaunâtre 
SynonymBoaedon subflavus TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 
DistributionS Chad, NE Cameroon, N Central African Republic, Republic of South Sudan (RSS)

Type locality: village de Kumao (07°36’50"N, 15°36’45"E ; altitude 553 m). Ce village est situé à 17 km au sud-ouest de Baïbokoum (Tchad, région du Logone Oriental). Il est distant de moins de 5 km de la frontière du Cameroun et de moins de 15 km de celle de la République Centrafricaine.  
Reproduction 
TypesHolotype: MNHN-RA-2015.0066 (by original designation) (formerly IRD 2287.N) collected 29 May 2015 Paratypes: 29 specimens, among which 25 from Kumao and other villages around Baïbokoum and four specimens from Mayo-Kebbi. Tous ont été collectés du 19 au 30 mai 2015 (environs de Baïbokoum) ou du 18 au 20 novembre 2015 (Mayo-Kebbi) par le premier auteur et les habitants de ces villages. La plupart ont été déposés au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (MNHN), les autres conservés à l’IRD à Dakar. Leurs localités d’origine et numéros de collection sont les suivants :
- Environs de Baïbokoum (07°33’N – 07°49’N, 15°33’E – 15°49’E) : MNHN-RA- 2015.0067 (anciennement IRD 2009.N), MNHN-RA-2015.0068 (anciennement IRD 2044.N), MNHN-RA-2015.0069 (anciennement IRD 2045.N), MNHN-RA-2015.0070 (anciennement IRD 2047.N), MNHN-RA-2015.0071 (anciennement IRD 2055.N), MNHN- RA-2015.0072 (anciennement IRD 2086.N), MNHN-RA-2015.0073 (anciennement IRD 2090), MNHN-RA-2015.0074 (anciennement IRD 2094.N), MNHN-RA-2015.0075 (anciennement IRD 2105.N), MNHN-RA-2015.0076 (anciennement IRD 2108.N), MNHN- RA-2015.0077 (anciennement IRD 2110.N), MNHN-RA-2015.0078 (anciennement IRD 2116.N), MNHN-RA-2015.0079 (anciennement IRD 2154.N), MNHN-RA-2015.0080 (anciennement IRD 2163.N), MNHN-RA-2015.0081 (anciennement IRD 2181.N), IRD 2187.N, 2189.N, 2198.N, 2207.N, 2212.N, 2243.N, 2275.N, 2284.N, 2286.N, 2323.N, 2325.N.
- Mayo-Kebbi : Yamba-Tchangsou (09°11’N, 15°10’E) : 2518.N. ; Tikem (09°49’N, 15°03’E) : 2520.N ; Balani (09°42’N, 15°00’E) : 2566.N ; Malgandi (09°10’N, 15°10’E) : MNHN-RA-2015.0082 (anciennement IRD 2571.N). 
DiagnosisDiagnosis (original): Une espèce du complexe Boaedon fuliginosus / Boaedon lineatus caractérisée par la combinaison des caractères suivants : coloration dorsale jaunâtre à beige ou brun-clair; absence constante de lignes claires sur le côté du corps; présence habituelle d’une ligne blanche peu distincte sur les 6è, 7è et 8è supralabiales qui sont blanchâtres; présence inconstante d’un trait clair dans le coin antéro-externe des pariétales, ce trait se prolongeant parfois sur la post-oculaire supérieure dont il occupe toujours moins d’un tiers de la surface et parfois aussi sur la temporale postérieure supérieure et en avant de l’œil; présence de 29 ou 31 rangs d’écailles dorsales à mi-corps, exceptionnellement 33; présence de 216 à 245 écailles ventrales (mâles: 216-229, femelles : 234-245) et de 48 à 73 écailles sous-caudales divisées (mâles: 63-73, femelles : 48-56).

Comparisons: “Les caractères méristiques et les données moléculaires montrent que Boaedon subflavus sp. nov appartient au complexe B. fuliginosus / B. lineatus. La coloration dorsale habituellement jaunâtre et la présence fréquente de lignes claires céphaliques très étroites permettent de distinguer facilement B. subflavus sp. nov. de B. fuliginosus d’Afrique occidentale qui est toujours noirâtre et ne présente jamais de ligne claire céphalique. Le nombre moyen de ventrales est plus élevé chez B. subflavus sp. nov. que chez B. fuliginosus d’une dizaine d’écailles pour les mâles et d’une demi-douzaine d’écailles pour les femelles. La coloration dorsale permet aussi de séparer facilement B. subflavus sp. nov. de B. lineatus qui n’est jamais jaunâtre. De plus, contrairement à B. lineatus, B. subflavus sp. nov. ne présente jamais de lignes claires sur les flancs et les lignes claires céphaliques de B. lineatus sont toujours beaucoup plus épaisses et développées que celles de B. subflavus sp. nov. Les autres différences comprennent notamment le nombre moyen de ventrales chez les femelles, qui est plus élevé d’une dizaine d’écailles chez B. subflavus sp. nov., le contact presque constant entre la préoculaire et la frontale chez B. subflavus sp. nov., alors que chez B. lineatus ces deux écailles sont le plus souvent séparées, et l’analyse génétique qui indique une distance importante entre ces deux espèces.
Les données moléculaires montrent que B. subflavus sp. nov. est éloigné génétiquement de B. capensis d’Afrique australe. Les autres différences entre ces deux espèces comprennent le nombre de ventrales (maximum 228 chez B. capensis d’après Marais (2004) alors qu’il atteint 247 chez B. subflavus sp. nov. avec une moyenne de 239 chez les femelles) et le développement toujours important des lignes claires céphaliques chez B. capensis (Marais 2004).
Les autres espèces ou sous-espèces du genre Boaedon actuellement reconnues (voir Roux-Estève & Guibé 1964, Wallach et al. 2014, Greenbaum et al. 2015, Uetz & Hoček 2015) sont facilement distinguables de B. subflavus sp. nov. :
- Boedon olivaceus des blocs forestiers guinéen et congolais, Boaedon poensis (Günther, 1988) de Bioko et B. radfordi de la province orientale de la République Démocratique du Congo ont les sous-caudales simples (Roux-Estève & Guibé 1964, Greenbaum et al. 2015).
- Boaedon virgatus des blocs forestiers guinéen et congolais, B. guttatus d’Afrique australe, B. geometricus des Seychelles, B. erlangeri d’Éthiopie et B. abyssinicus d’Éthiopie n’ont que 21 ou 23 rangs d’écailles dorsales (Roux-Estève & Guibé 1964, Largen & Rasmussen 1993).
- Boaedon maculatus de la corne de l’Afrique présente deux temporales antérieures, 10 ou 11 supralabiales dont la 5è, la 6è et la 7è touchent l’œil, ainsi qu’une série d’écailles supplémentaires entre la préoculaire inférieure, la loréale, la partie postérieure de la nasale et les supralabiales antérieures (Roux-Estève & Guibé 1964). Sa coloration dorsale avec quatre rangées longitudinales de grandes taches brun-rouge est très particulière (Lanza 1978).
- Boaedon arabicus du Yémen présente de 220 à 250 ventrales (mâles : 220-226, femelles : 240-250) et de 29 à 33 rangs de dorsales, ce qui est proche de B. subflavus sp. nov. (Parker 1949, Hughes 1997). Cependant, outre son éloignement géographique et son isolement reproductif, B. arabicus diffère de B. subflavus sp. nov. par son écaillure céphalique (9 supralabiales dont la 4è, 5è et 6è en contact avec l’œil) et l’aspect des lignes céphaliques qui sont toujours longues et bien marquées chez B. arabicus (Ph. Geniez, comm. pers.).
Dans l’importante synonymie des espèces du complexe B. fuliginosus / B. lineatus (voir Wallach et al. 2014) tous les taxons, dont plusieurs représentent certainement des espèces valides, sont facilement distinguables de B. subflavus sp. nov. :
- Boodon mentalis Günther, 1888, d’Afrique australe et Boodon bedriagae Boulenger, 1906, de São Tomé et Principe ont les 3è, 4è et 5è supralabiales en contact avec l’œil (Roux- Estève & Guibé 1964). B. mentalis présente une disposition particulière des mentonnières postérieures qui sont séparées des mentonnières antérieures par de petites écailles surnuméraires (Roux-Estève & Guibé 1964). B. bedriagae possède un nombre remarquablement élevé de sous-caudales, de 73 à 85 chez les mâles et de 67 à 70 chez les femelles (Roux-Estève & Guibé 1964).
- Boodon quadrivittatum Hallowell, 1857, des Îles de Los en Guinée, Boodon lineatus plutonis Werner, 1902, de Guinée, et Boaedon quadrilineatum Duméril, 1859, de Bissao sont clairement synonymes de B. lineatus dont ils partagent tous les grands traits de coloration, les caractères méristiques et la région géographique d’origine.
- Boodon lineatus angolensis Bocage, 1895, des hauts-plateaux d’Angola, dont la description sommaire n’indique que la coloration et pour lequel aucun type ni spécimen en collection n’a été désigné, présente une coloration dorsale noirâtre et des lignes céphaliques claires toujours très marquées tant chez les juvéniles que chez les adultes. Dans cette région d’Angola, le nombre de rangs de dorsales varie de 25 à 27 et celui de ventrales de 190 à 203 chez les mâles et de 212 à 222 chez les femelles (Laurent 1964), ce qui est nettement plus faible que chez B. subflavus sp. nov.
- Alopecion variegatum et B. lineatus lineolata du littoral sud de l’Angola sont caractérisés par le contact avec l’œil de la loréale et de trois supralabiales, ainsi que par la présence d’un dessin dorsal de mailles jaunes.
- B. quadrilineatum variegatum du Mozambique, nomen nudum, appartient au complexe B. capensis (Wallach et al. 2014).
- B. bipraeocularis de Tanzanie possède seulement 23 rangs d’écailles dorsales et 192 ventrales.
- Lycodon unicolor Schegel, 1837, des côtes de Guinée, partage toutes les caractéristiques des populations de B. fuliginosus d’Afrique occidentale.” 
CommentDistribution: see map in TRAPE & MEDIANNIKOV 2016 (Annexe I). 
Etymology“Le nom de cette espèce évoque la coloration jaunâtre de la plupart des spécimens que nous avons collectés. Cette coloration permet de les distinguer facilement sur le terrain des autres espèces de Boaedon d’Afrique centrale. 
References
  • Bocage,J.V. du B. 1895. Herpétologie d'Angola et du Congo. Lisbon: Imprimerie Nationale, i-xx, 203 pp. - get paper here
  • Greenbaum, Eli; Frank Portillo, Kate Jackson & Chifundera Kusamba 2015. A phylogeny of Central African Boaedon (Serpentes: Lamprophiidae), with the description of a new cryptic species from the Albertine Rift. African Journal of Herpetology 64 (1): 18–38 - get paper here
  • Kelly, Christopher M.R.; William R. Branch, Donald G. Broadley, Nigel P. Barker, Martin H. Villet 2011. Molecular systematics of the African snake family Lamprophiidae Fitzinger, 1843 (Serpentes: Elapoidea), with particular focus on the genera Lamprophis Fitzinger 1843 and Mehelya Csiki 1903. Mol Phylogenet Evol. 58(3): 415-426 - get paper here
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  • Parker,H.W. 1949. The snakes of Somaliland and the Sokotra islands. Zoologische Verhandelingen 6: 1-115 - get paper here
  • Roux-Estève, R. & J. GUIBE 1965. Contribution a l’étude du genre Boaedon (Serpentes, Colubridae). Bull. Mus. nation. Hist. nat., Paris (2e ser.) 36 (6): 761-774 [1964] - get paper here
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  • Trape, Jean-François; Israël Demba Kodindo, Ali Sougoudi Djiddi, Joseph Mad-Toïngué & Clément Hinzoumbé Kerah 2020. The snakes of Chad: results of a field survey and annotated country-wide checklist. Bonn zoological Bulletin 69 (2): 367–393 - get paper here
  • TRAPE, Jean-François & Oleg MEDIANNIKOV 2016. Cinq serpents nouveaux du genre Boaedon Duméril, Bibron & Duméril, 1854 (Serpentes : Lamprophiidae) en Afrique centrale. Bull. Soc. Herp. France 159 : 61-111
  • Wallach, Van; Kenneth L. Williams , Jeff Boundy 2014. Snakes of the World: A Catalogue of Living and Extinct Species. [type catalogue] Taylor and Francis, CRC Press, 1237 pp.
 
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